L’eau ça turbine !

Exposition au Pavillon de l’eau à Paris du 15 février au 13 juin 2023.

Extrait du dossier de presse
Proposée par l’Université PSL en partenariat avec Eau de Paris, «L’eau, ça turbine» invite scientifiques et artistes pour explorer la relation de l’homme à cet élément central de toutes les civilisations : l’eau.
Source d’énergie ; enjeux géopolitiques, solutions d’avenir… l’exposition éclaire les usages de l’eau dans nos sociétés actuelles, passées et futures en croisant les approches scientifiques. Elle propose aux visiteurs de tout âge de redécouvrir des éléments du paysage quotidien, tels que les moulins, turbines, chauffage central, sous un prisme nouveau et est l’occasion de découvrir des thématiques émergentes telles que la microfluidique, l’énergie bleue ou la comptabilité écologique qui façonneront le monde de demain.

Extrait de la note d’intention
Le déplacement des visiteurs suit le déplacement de l’eau, en les plaçant à l’intérieur d’un dispositif immersif et expérimental : une conduite qui prend la forme de sections de « tuyau géant » qui fait le tour de la coursive. Chaque section, chaque tronçon de cette conduite constitue un des modules de l’exposition.
La conduite symbolise l’action de l’homme qui dirige, cherche à contrôler, à comprendre, à exploiter, à canaliser l’eau… mais c’est aussi une référence au matériel d’expérimentation scientifique, les visiteurs y sont placés à l’échelle de la goutte, voire de la molécule. Le fluide conducteur, le déplacement des visiteurs sont rythmés par des obstacles : manipes, socles, expôts… c’est à la rencontre de ces obstacles que l’eau (son mouvement, celui des visiteurs) devient intéressante… Ils sont capables de changer le régime de visite. Les visiteurs passent d’un moment de lecture ou de contemplation (ils prennent alors un régime laminaire), à une sollicitation, en posture ou en action, par les manipes et les expériences (leur régime devient plus turbulents). Pour mélanger les fluides, les manipes pourraient être participatives (à faire à plusieurs).
La conduite prend la forme d’un « tuyau géant » : une armature simple couverte d’un matériaux translucide ou transparent. Des jeux de vitrophanie et d’éclairage font apparaître les déplacement de l’eau qui servent de signalétique, marquent le sens de la visite et le sens du courant. Ils servent de base à des principes graphiques qui soulignent et illustrent les thématiques, mais également des occurrences poétiques (nous avons été inspirés par les citations présentes dans le synopsis) afin d’enrichir le parcours et multiplier les points de vues (pluridisciplinaires : scientifique, industriel, poétique, littéraire, artistique…). L’armature de la conduite, les anneaux de la charpente, sont utilisés pour accueillir tantôt des vitrines, tantôt des tables, tantôt des écrans… Leur forme donne la possibilité de créer des surfaces d’affichage, de présentation immersives, à 360° autour des visiteurs et toujours orientées dans leur direction.