Exposition au Musée de la Ville à Saint-Quentin-en-Yvelines du 25 janvier au 8 juillet 2017.
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Qu’est-ce qui fait qu’un habit, un meuble, un accessoire de décoration soient étiquetés « vintage », alors que d’autres sont perçus comme ringards ? Que dit de notre société ce retour à des valeurs du passé ?
Pour explorer et décrypter les différences entre vintage et rétro, entre objets authentiques, rééditions et copies, le musée proposait à travers cette exposition, un parcours à travers la mode, le mobilier puis les objets du quotidien, avec un petit détour par la photographie vintage.
Pour véhiculer la confrontation de l’unique et du multiple, du passé et du présent, la scénographie met en regard les icônes vintage et un symbole de la société de consommation et de la production de masse : la table IKEA « Lack ». Les possibilités offertes par le surcyclage et le hacking et par le sens que l’on peut lui donner sont exploitées en la modulant, en la détournant et en la transformant en module scénographique ultra-polyvalent. En s’appropriant cette petite table et en la mettant en relation avec des objets vintage, la scénographie apporte un questionnement sur nos modes de consommation.
Ce module scénographique existe en Blanc, Noir, Gris, Rouge et Jaune. Nous utilisons principalement cette gamme de couleurs simples, franches et signalétiques. Le graphisme utilise les codes des vitrines de magasins, des magazines de mode et de décoration et des brochures commerciales, ainsi qu’une série de pictos déclinés dans le catalogue et les bornes multimédias.
L’exposition est également animée par un éclairage interactif et la diffusion de son d’ambiance. Ainsi, les podiums de défilé de mode sont comme « mitraillé » par des flashs. De même, dans le dernier espace, les objets du quotidien prennent vie et les espaces de la cuisine, de la salle à manger et du salon semblent comme habiter.
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Spécificités :
Espace de 200 m2.
Exposition de réouverture du musée dans leur nouveau locaux.
Présentation d’expôts variés (mobiliers, objets design, textile).
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Contraintes :
Eclairage d’oeuvres sensibles (tissus).
Espace d’exposition en longueur dont un des grands cotés est une façade vitrée.
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Rôles dans le projet :
Maîtrise d’œuvre.
Scénographie.
Graphisme et illustrations.
Conception multimédia, conception des manips et des outils de médiation.
Conception du catalogue.
Graphisme de Stéphane Rebillon.
Conception de l’éclairage et d’installations artistiques interactives d’Alessandro Vuillermin.
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