Générations écrans

Exposition au musée de la Ville de Saint-Quentin-en-Yveline à Montigny-le-Bretonneux du 8 novembre 2017 au 7 juillet 2018.

Par télévision on peut désigner à la fois la technique, l’appareil et les contenus. Nous nous inspirons de cette définition, en y ajoutant le téléspectateur, pour articuler l’exposition autour de trois discours transversaux et complémentaires qui se lient, parfois s’entremêlent et que l’on retrouve dans chacun des espaces pour créer les différents registres de mise en exposition.
Pour chaque époque, il s’agit de se questionner sur les ambitions et les objectifs qui motivent les acteurs de la télévision. Ensuite d’observer les évolutions techniques qui favorisent le développement de la télévision et la démocratisation de sa pratique. Et enfin d’analyser et de comprendre la façon dont le public intègre cette pratique dans son quotidien.
De l’introduction à la dernière partie de l’exposition, un parcours chronologique, le discours est scindé en trois points de vue distincts qui évoluent et interagissent différemment selon les périodes abordées. Ce sont ces évolutions et ces interaction qui confèrent à chaque partie de l’exposition sa forme, son rythme, son ambiance.
Les trois discours dans l’exposition :
Le discours « production » rassemble ce que l’on trouve avant le poste. Il prend la forme d’une frise murale où se mêlent les éléments chronologiques, les données factuelles, les grandes avancées scientifiques, la culture de l’image, les diffuseurs et les programmes emblématiques d’une époque… dans un esprit mise en page de programme télé. En plus de ces éléments généraux, on y retrouvera des focus locaux sur les productions et les évolutions techniques propres au territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines.  Le discours « appareil » présente les postes de télévision, mais aussi leur place dans la maison et leurs liens avec leurs périphériques. Sa forme sera celle d’une présentation sur socles. Les objets exposés seront liés à la chronologie de la frise murale. Ils seront aussi liés entre eux le cas échéant. Le discours « utilisateur » interroge sur les usages de la télévision. Il est articulé autour des assises, c’est la place du visiteur/spectateur. Dans chaque espace se trouvent un ou plusieurs canapés neutres, de tailles différentes, en ligne le long de la vitre. Visibles depuis l’entrée de l’exposition, ils évoquent, sans jouer la reconstitution, les usages de la télévision (de multiple à individuel).
En s’asseyant dans les canapés le visiteur prend du recul, il a accès à une vision d’ensemble propice aux échanges. Il est interrogé, depuis notre époque, sur les précédentes pratiques de télévision.
L’expériences de l’exposition est aussi interactive. En effet, dès l’introduction, les visiteurs peuvent découvrir par la manipulation, les inventions importantes qui président à l’apparition de la télévision.
La visite se termine par l’expérience d’une installation artistique qui prends la forme d’une colonne d’écrans. Ces derniers réagissent à la présence et au déplacement des visiteurs en modulant leurs images et en affichant des messages liés au monde de la télévision.

Spécificités :
Espace de 200 m2.
Exposition de télévisions.

Contraintes :
Recyclage du matériel utilisé dans la précédente exposition.
Faire fonctionner des postes de télévisions anciens.

Rôles dans le projet :
Maîtrise d’œuvre.
Scénographie.
Conception des manips et des outils de médiation.
Graphisme et illustrations de Stéphane Rebillon.
Conception de l’éclairage et d’installations artistiques interactives d’Alessandro Vuillermin.