Exposition à l’Ar[T]senal à Dreux du 25 octobre 2014 au 31 mars 2015.
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Jean-Pierre Schneider travaille par séries, des toiles de grand format le plus souvent. La peinture, matiérée et mate, laisse apparaître les strates de son exécution et le geste de l’artiste.
Chaque série se décline autour d’un thème, d’une citation, d’une référence littéraire qui constitue, avec la date, un second motif sur la surface de la toile. Pour cette exposition, chaque salle présente une série. Le titre de la série ainsi qu’un texte explicatif font office de cartel pour l’ensemble des toiles. À ces informations écrites s’ajoute une tablette murale présentant une sélection de dessins préparatoires.
Dans l’exposition, toutes les toiles sont présentées avec une inclinaison de 5°, posées sur un mobilier évoquant le chevalet de l’artiste. Le choix de ce système permet aux visiteurs de percevoir les oeuvres telles que l’artiste les appréhende dans son atelier. Selon la dimension des toiles, le mobilier se décline en tablettes murales ou en grands chevalets posés au sol, laissant dépasser les toiles du support sur la droite. Les « chevalets-tablettes » prennent la couleur du support sur lequel ils sont fixés pour se faire les plus discrets possible et ne pas gêner la lecture des oeuvres, tout en permettant de faire figurer, sur les tranches, la date, seule information différant d’une toile à une autre dans une même série. Les tablettes murales sont fixées à des hauteur différentes de telle sorte que le haut de chaque toile soit aligné. La hauteur d’accrochage est légèrement plus basse qu’à l’habitude pour prendre en compte l’inclinaison des toiles. Les oeuvres sont simplement posées dans une rainure faite dans chaque support et appuyées contre le mur avant d’être sécurisées. Le centre des pièces est occupé par des chevalets portant les plus grandes toiles, tantôt les uns devant les autres pour découvrir les toiles au fur et à mesure de la visite, tantôt en quinconce pour permettre aux visiteurs d’embrasser une série entière d’un seul regard.
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Graphisme (Stéphane Rébillon) :
Le principe d’accrochage choisi est celui de la présentation d’atelier. Les grandes toiles sont posées contre les murs, les petites selon un alignement à « hauteur de travail ». Les murs de l’atelier de l’artiste sont couverts de post-its et de coupures de journaux, j’ai pris le parti de regrouper toutes ces « notes d’atelier » au dos des toiles centrales, elles sont rangées en relation avec le thème de la série, mais aussi, de la même façon qu’ont été disposées les oeuvres, pour qu’elles fassent sens en se télescopant les unes aux autres… Les titres des séries reprennent la graphie caractéristique de l’artiste et les légendes des oeuvres son code alphanumérique.
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Spécificités :
Exposition de séries de tableaux.
Espace de 500m2.
Scénographie, montage, accrochage et éclairage internalisés.
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Contraintes :
Présentation exhaustive des oeuvres de l’artiste.
Séquençage des espaces par séries d’oeuvres.
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Rôles dans le projet :
Scénographie de l’exposition.
Fabrication, montage et éclairage.
Design du mobilier.
Suivi de production de l’exposition.
Graphisme de Stéphane Rébillon.
Reportage video de Mike Baudoncq.
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