Exposition de collections écomuséale à l’Ecomusée du Val-de-Bièvre de Fresnes du 21 mars 2018 au 24 février 2019.
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L’introduction fonctionne comme le mode d’emploi qui présente la démarche de la constitution d’une collection écomuséale et permet de faire comprendre ses principes et ses enjeux.
La scénographie de l’exposition est basée sur un module scénographique récurrent : la maison boîte. Petite maison, elle évoque les habitations. Ouverte, elle invite à la visite et devient maison commune. Cabinet de curiosité, on peut y pénétrer pour en découvrir les secrets. Boîte de conservation à grande échelle, elle est un écrin scénographique qui accueille les regroupements d’objets. Couverte de textes et de documentation, elle utilise les codes de la fiche d’inventaire pour renseigner les objets qui y sont présentés.
Depuis les premiers cabinets de curiosité et les premiers musées, la manière d’exposer les objets n’a cessé d’évoluer. Objets accumulés, présentés en série, isolés, bel objet mis en valeur pour son esthétique, objets regroupés selon leur utilisation, objet remis en contexte dans son environnement…
Le choix des objets et la manière dont ils sont montrés et présentés nous parlent de la culture du territoire de Fresnes. Les objets témoignent différemment selon le type de muséographie, nous en avons sélectionné un certain nombre : L’accumulation d’objets – La série – La recontextualisation des objets – La présentation « chronologique » à la G-H Rivière – La présentation pédagogique – La présentation esthétisante – L’ethnographie comparée.
Nous nous sommes attaché à ce que ces types de présentation muséographique répondent et soient adaptés aux regroupements thématiques proposés par l’écomusée du Val-de-Bièvre : objets utilisés communément par des membres du groupes fresnois – objets liés à des événements ou personnalités de l’histoire de Fresnes – objets hérités, symboles de racines familiales – objets trouvés, qui forment une collection – objets qui créent du lien – objets offerts – objets choisis achetés – objets muets, mais qu’on a conservé…
La conclusion, pour aller plus loin, est articulée autour d’une table-jeux, d’une bibliothèque-médiathèque et d’un espace d’exposition des ateliers de l’imaginaire.
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Spécificités :
Espace de 210 m2.
Exposition de témoignages et d’objets.
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Contraintes:
Espace d’exposition tout en longueur.
Espace très sombre (peu d’éclairage naturel).
Beaucoup de matière écrite à exposer.
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Rôles dans le projet :
Maîtrise d’œuvre.
Scénographie.
Conception des manips et des outils de médiation.
Graphisme de Stéphane Rebillon.
Conception de l’affiche.
Éclairage d’Alessandro Vuillermin.
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